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L'École Gustave : "nous ne recrutons pas des diplômes mais des personnalités !"

Intégrer le secteur du bâtiment en 15 mois avec un diplôme en poche et un métier dans les mains n'est pas une utopie. Quels leviers activer pour rentrer dans la partie ? Rencontre avec Marie Blaise, la co-fondatrice de l'École Gustave.

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L'École Gustave : "nous ne recrutons pas des diplômes mais des personnalités !"

Emploi-Environnement : Quels types de profils peuvent intégrer l'École Gustave, et qu'y apprennent-ils ?

Marie Blaise : Via un partenariat avec France Emploi, nous recrutons des demandeurs d'emploi que nous formons en 15 mois aux métiers en tension du bâtiment comme plombier-chauffagiste, électricien ou couvreur-zingueur. Lors d'une première période de 3 mois, ces personnes intègrent sur l'un de nos cinq campus (Paris, Marseille, Lille, Lyon et Bordeaux), un bootcamp intensif durant lequel ils acquièrent toutes les compétences relatives à ces métiers de la rénovation énergétique. La matinée est consacrée, en salle de classe, à la partie théorique et au savoir-être en entreprise. L'après-midi est dédiée à de la mise en pratique au sein de nos ateliers. Selon les spécialisations, les apprenants y réalisent des réseaux de canalisation, installent des équipements thermiques ou des équipements d'efficacité énergétique… Une fois cette période terminée, ils intègrent alors une entreprise dans laquelle ils vont évoluer durant 12 mois.

EE : Qui se charge de trouver cette entreprise ?

MB : L'école gère la relation candidat/entreprise. Aussi, dès leur recrutement nous mettons les candidats, sélectionnés sur la personnalité et sans condition de diplôme, en lien avec nos partenaires. Après les 3 mois passés sur nos campus, ils débutent alors leur apprentissage, via une alternance de 12 mois en entreprise et d'une semaine de cours par mois au sein de notre école. À la clé : l'acquisition d'un Titre professionnel (TP) de plombier-chauffagiste, d'électricien ou de couvreur-zingueur. Des diplômes de niveau 3, à l'instar d'un CAP, inscrits au Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP) et reconnus par le ministère du Travail. Parmi les entreprises dans lesquelles ils sont amenés à évoluer, nous comptons des PME mais aussi des grands groupes comme Eiffage, Bouygues, SL2A…

EE : Qu'en est-t-il de leur insertion ?

MB : Nous avons un taux d'insertion post-alternance de 90 %, sur une population variée de 17 à 58 ans, composée de personnes initialement non diplômées (60%) mais aussi de cols bleus devenus des cols blancs en réorientation professionnelle. D'ailleurs sur ces derniers profils, nombreux sont ceux qui évoluent, par la suite et assez rapidement, à des fonctions de manager ou de chef d'équipe.

EE : D'autres formations sont-elles prévues ?

MB : Nous organisons trois sessions de formation par an qui commencent en mars, en juillet et en novembre. Nous allons, fin 2024, ouvrir une nouvelle école à Rennes et initier de nouveaux diplômes qui répondront aux enjeux locaux. Nous travaillons, par exemple, à Marseille, sur un titre en climatisation et à Lille, en maçonnerie. Ces formations, comme celles qui existent déjà sont 100 % financées par France Travail et par les OPCO.

 
 
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